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Juin
Les ULIS terminent leur projet sur le cinéma
Par Badet Charlotte • Publié le 01/06/2022
Par Badet Charlotte • Publié le 01/06/2022
Depuis la rentrée, les élèves du dispositif ULIS étudient l’histoire du cinéma avec leur maitre Aurélien Mosser : ils ont découvert la naissance du 7ème art avec les Frères Lumière et Georges Méliès, la grande époque du cinéma muet avec Charlie Chaplin et Buster Keaton et l’évolution du cinéma (le cinéma parlant, en couleur et les premiers effets spéciaux).
Ils ont également travaillé sur les inventions précurseurs du cinéma (la lanterne magique, le zootrope et le folioscope). A cette occasion, chaque élève a pu fabriquer un folioscope et un zootrope.
Le zootrope :
Le zootrope est un jouet optique inventé en même temps par l’anglais William George Horner (1833) par l’autrichien Stampfer (1834). Le zootrope permet de donner l'illusion du mouvement par la présentation rapide des phases successives d'un déplacement.
Le zootrope est composé d’un tambour rotatif avec des fentes. On place dans le tambour une longue bande de papier où sont imprimées les différentes phases d’un mouvement. Il y a un dessin pour chaque fente du tambour. Les fentes servent d'obturateur : elles ne laissent apparaître les images qu'un très court instant (l’œil ne voit que des images « flash »).
Si l’on fait tourner le tambour, on peut observer un mouvement complet et cyclique. L’œil perçoit la première image à travers une fente, puis le noir, ensuite la deuxième image et, de nouveau, le noir et ainsi de suite.
C'est en réalité le cerveau qui relie les images entre elles grâce au phénomène de persistance rétinienne : les images restent « gravées » quelques instants dans l’œil pour finalement « s'animer » dans le cerveau. C'est une illusion.
Le mot zootrope vient du grec zoo : « animal » et de tropos : « tour, tourner ». Il fut baptisé ainsi car il présentait à l'origine des animaux en train de courir, souvent des chevaux.
Le folioscope :
Le folioscope (flipbook en anglais) a été inventé en 1868 par l'anglais John Barnes Linnett. C’est un petit livret de dessins qui représentent un personnage ou un animal en mouvement, dont les gestes sont décomposés chronologiquement, et qui, feuilleté rapidement, procure à l'œil l'illusion que le sujet représenté est en mouvement.
Ils ont également travaillé sur les inventions précurseurs du cinéma (la lanterne magique, le zootrope et le folioscope). A cette occasion, chaque élève a pu fabriquer un folioscope et un zootrope.
Le zootrope :
Le zootrope est un jouet optique inventé en même temps par l’anglais William George Horner (1833) par l’autrichien Stampfer (1834). Le zootrope permet de donner l'illusion du mouvement par la présentation rapide des phases successives d'un déplacement.
Le zootrope est composé d’un tambour rotatif avec des fentes. On place dans le tambour une longue bande de papier où sont imprimées les différentes phases d’un mouvement. Il y a un dessin pour chaque fente du tambour. Les fentes servent d'obturateur : elles ne laissent apparaître les images qu'un très court instant (l’œil ne voit que des images « flash »).
Si l’on fait tourner le tambour, on peut observer un mouvement complet et cyclique. L’œil perçoit la première image à travers une fente, puis le noir, ensuite la deuxième image et, de nouveau, le noir et ainsi de suite.
C'est en réalité le cerveau qui relie les images entre elles grâce au phénomène de persistance rétinienne : les images restent « gravées » quelques instants dans l’œil pour finalement « s'animer » dans le cerveau. C'est une illusion.
Le mot zootrope vient du grec zoo : « animal » et de tropos : « tour, tourner ». Il fut baptisé ainsi car il présentait à l'origine des animaux en train de courir, souvent des chevaux.
Le folioscope :
Le folioscope (flipbook en anglais) a été inventé en 1868 par l'anglais John Barnes Linnett. C’est un petit livret de dessins qui représentent un personnage ou un animal en mouvement, dont les gestes sont décomposés chronologiquement, et qui, feuilleté rapidement, procure à l'œil l'illusion que le sujet représenté est en mouvement.
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